Les
revers MARTI PACIFERO de la 5e émission de Gallien à
Rome sont habituellement frappés
par la première officine de l’atelier et donc marqués ‘A’; quelques exemplaires sont marqués du ‘X’ de la 10e officine. Aussi le classement de l’exemplaire illustré ci-après (fig.1.), dont le caractère officiel, du fait de son
style, ne semble pas faire de doute, en dépit d’un poids très lé
ger, pose-t-il question.
En premier lieu, dans le champ à gauche, s’agit-il d’un ‘A’ mal formé renvoyant à la première officine (Göbl n° 570 w) ou d’un ‘N’ relevant de la 9e officine ? Cette marque d’officine étant inconnue de Göbl pour ce
revers, il est donc tentant de lire simplement un ‘A’ mal formé de préférence à un ‘N’ gravé
par erreur, même si les déformations courantes
des ‘A’ les apparentent généralement plus à
des ‘H’ qu’à
des ‘N’.
Toutefois, la lecture de la légende du
revers qui entoure la représentation de
Mars, de
style similaire à celles issues de l’officine A, fait aussi apparaître de façon frappante une lettre (‘N’) de forme pratiquement identique, à la place du ‘A’ de PACIFERO. Si une faute d’inattention dans la gravure d’une marque d’officine erronée est compréhensible (et relativement fréquente) -notamment dans un atelier comptant douze officines- une confusion réitérée, dont une fois au sein d’un mot courant, entre ‘A’ et ‘N’ est étrange
car il ne s’agit dans ce cas ni d’oublis, ni d’inversions de lettres ou de bétacisme, tous relativement fréquents lors de la confection
des légendes de
revers.
D’où une deuxième question: les lettres étaient-elles gravées ou bien poinçonnées ? L’utilisation d’un mauvais poinçon (N au lieu de A) pour marquer les deux ‘A’, celui de PACIFERO et celui de la marque d’officine expliquerait aussi bien leur similitude, la double erreur et le fait que le ‘A’ de
MARTI présente lui une forme habituelle, même si elle est peu lisible.
Que peut-on en penser ?
Les
revers MARTI PACIFERO de la 5e émission de Gallien à
Rome sont habituellement frappés
par la première officine de l’atelier et donc marqués ‘A’; quelques exemplaires sont marqués du ‘X’ de la 10e officine. Aussi le classement de l’exemplaire illustré ci-après (fig.1.), dont le caractère officiel, du fait de son
style, ne semble pas faire de doute, en dépit d’un poids très lé
ger, pose-t-il question.
En premier lieu, dans le champ à gauche, s’agit-il d’un ‘A’ mal formé renvoyant à la première officine (Göbl n° 570 w) ou d’un ‘N’ relevant de la 9e officine ? Cette marque d’officine étant inconnue de Göbl pour ce
revers, il est donc tentant de lire simplement un ‘A’ mal formé de préférence à un ‘N’ gravé
par erreur, même si les déformations courantes
des ‘A’ les apparentent généralement plus à
des ‘H’ qu’à
des ‘N’.
Toutefois, la lecture de la légende du
revers qui entoure la représentation de
Mars, de
style similaire à celles issues de l’officine A, fait aussi apparaître de façon frappante une lettre (‘N’) de forme pratiquement identique, à la place du ‘A’ de PACIFERO. Si une faute d’inattention dans la gravure d’une marque d’officine erronée est compréhensible (et relativement fréquente) -notamment dans un atelier comptant douze officines- une confusion réitérée, dont une fois au sein d’un mot courant, entre ‘A’ et ‘N’ est étrange
car il ne s’agit dans ce cas ni d’oublis, ni d’inversions de lettres ou de bétacisme, tous relativement fréquents lors de la confection
des légendes de
revers.
D’où une deuxième question: les lettres étaient-elles gravées ou bien poinçonnées ? L’utilisation d’un mauvais poinçon (N au lieu de A) pour marquer les deux ‘A’, celui de PACIFERO et celui de la marque d’officine expliquerait aussi bien leur similitude, la double erreur et le fait que le ‘A’ de
MARTI présente lui une forme habituelle, même si elle est peu lisible.
Que peut-on en penser ?