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Author Topic: Vierge Ouvrante  (Read 2364 times)

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Offline antvwala

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Vierge Ouvrante
« on: April 13, 2011, 08:48:44 am »
Al suo inizio, il cristianesimo si presentava con un'insieme di credenze molto diverse da zona a zona: mentre in Palestina si poteva parlare di una setta giudeo-cristiana, a Roma si separava profondamente dall'ebraismo facendo propri molti aspetti e riti delle religioni misteriche e in Oriente si creava un sincretismo tra insegnamenti di Gesù Nazareno e culto zoroastriaco nonché adonico (Adone, morto crocifisso per volontà di Persefone e risorto al terzo giorno.
La figura di Maria di Nazaret, figlia di Gioachino e di Anna e madre di Gesù, mantiene un ruolo minimale dentro della nascente fede, almeno sino al IV secolo, quando si sviluppa il culto mariano soppiantando quello isiaco. In tale secolo sorgono visioni diverse in merito alla figura di Maria, così come prima ve ne furono diverse circa la reale essenza di Gesù: solo uomo, solo Dio, Dio e uomo. Una di esse, basata su alcuni Vangeli apocrifi, considera Maria quale incarnazione dello Spirito e, quindi, Gesù sarebbe nato non da una donna umana, ma dallo Spirito e cioé da sé stesso. Un'altra, che nacque in oriente ma si diffuse molto in ambito gallico e resistette sino al Rinascimento, vede in Maria non solamente la madre di Gesù, dunque Dio incarnato, bensì la stessa madre di Dio tout court, nella sua totalità, cioé madre del Padre, del Figlio e dello Spirito Santo. A questa visione di Maria si ispirano numerose raffigurazioni della Vergine, chiamate Vierges ouvrantes (Vergini aperte), nel cui ventre è presente non solo il Figlio, ma l'intera Tribità (come nell'esempio che allego).
Conoscete monete ove appaia questo tipo di immagine, cioé quella delle Vierge Ouvrante?
Grazie

Antvwala

Offline antvwala

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Re: Vierge Ouvrante
« Reply #1 on: April 14, 2011, 01:05:55 pm »
Grazie Rick. L'immagine della Vergine o di Cristo è presente nella monetazione bizantina a partire dall'VIII secolo, ma la Vierge ouvrante corrisponde ad una visione eretica. Potrebbe (forse) apparire in un contesto protestante o in qualche moneta feudale di area franca...

Antvwala

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Re: Vierge Ouvrante
« Reply #2 on: April 15, 2011, 01:13:33 pm »
Le rappresentazioni della Vierge Ouvrante erano frequenti sino al '500. Ora ne restano in tutto solo una quarantina, distrutte dai Protestanti e anche dai Cattolici dopo la Controriforma perchè considerate teologicamente fuorvianti. Esse subirono addirittura la condanna papale nel 1745.
E' possibile che siano presenti su monete tardomedioevali e rinascimentali, anche se forse il disegno a prima vista può essere facilmente confuso con una Madonna con il Bimbo in grembo.
La Vierge Ouvrante è la Madre del Dio cristiano nella sua totalità, ovvero nella sua Trinità, per cui nelle immagini bidimensionali appare tenere in grembo Dio Padre, al quale si sovrappone il Crocifisso mentre lo Spirito Santo lo sovrasta.

Antvwaka

Offline antvwala

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Re: Vierge Ouvrante
« Reply #3 on: July 31, 2011, 03:45:08 pm »
Ripropongo il tema perché strettamente correlato alla discussione Theotokos o Khristotokos e aggiungo questo articolo.


Une conception singulière de la maternité

Cette Vierge à l’Enfant s’ouvre et laisse apparaître notamment le Christ en croix. La France posséderait une vingtaine de vierges ouvrantes : celle du musée de Cluny, à Paris, étant une des plus connues. Il y en a en Bretagne (dont une assez extraordinaire à Quelven, où l’on trouve 12 scènes de la Passion et de la Résurrection sculptées et peintes à l’intérieur de la Vierge), en Ile-de-France (dont celle de la chapelle d’Alluyes, près de Bonneval), en Auvergne, en Lorraine et dans la région de Perpignan. Quelques autres pays d’Europe, l’Allemagne, l’Espagne, le Portugal, notamment, en ont aussi, mais on n’en trouve pas en Italie.
Ces statues ont été faites pendant une période située entre le XIIe et le XVIe siècles. Directement inspirées par la piété populaire de ces époques, elles devinrent suspectes après le concile de Trente (milieu du XVIe) qui, réexaminant les bases de la foi, recommanda de ne plus recourir à ce genre de représentations. En 1745, le pape Benoît XIV les classait dans les figurations " non approuvées " de la Trinité.
Les vierges ouvrantes, en bois peint ou en ivoire, rares, encore mal connues, constituent une véritable énigme.
Pensez donc ! À l’intérieur de la mère, il n’y a pas un enfant, un petit enfant replié comme chez toutes les femmes pendant la grossesse, mais un homme crucifié, cloué sur la croix soutenue par son vieux père barbu. D’enfant, point ; ou alors, refermez ce ventre, rabattez les parois l’une sur l’autre et vous verrez alors, en effet, que la Vierge tient dans ses bras un bébé bien rose, joufflu et souvent bénissant.
Telles sont ce que l’on appelle les vierges ouvrantes, statues généralement en bois peint ou en ivoire, souvent de belle facture, mais rares, assez peu connues, encore mal répertoriées, et constituant une curiosité, voire une véritable énigme. Elles sont toutes à peu près semblables. La Vierge regarde droit devant elle avec un visage au regard figé ou, au contraire, rêveur et très doux. À l’ouverture des parois, on obtient deux panneaux peints ou sculptés sur leur face interne et représentant des fidèles en prière, ou des anges, parfois des scènes de la vie du Christ. À l’intérieur du corps de la " Mère de Dieu ", une représentation trinitaire : le Christ en croix, tenu par Dieu le Père, et accompagné par la colombe de l’Esprit. Voilà bien une singulière échographie religieuse ou théologique, aux origines très anciennes, si l’on songe que déjà Platon évoquait des statues comprenant à l’intérieur des figurines des dieux.
Le mot maternité date exactement de l’époque d’apparition des premières vierges ouvrantes. Jamais usité chez les Grecs et les Latins, ce mot ne l’est pas davantage avant 1122, date à laquelle, dans une bulle, le pape CalixteII parle de la maternitas de la Vierge et de l’Église. Jusqu’ici, on envisageait la mère, voilà que l’on découvre la maternité au sens spirituel du terme. Mais là où l’on s’attend à découvrir le rapport à l’enfant, la pensée populaire et religieuse donne à voir ce que la Vierge, selon saint Luc, " gardait en son cœur ". La Vierge prenait là une place considérable et l’on comprend que la Réforme et la Contre-Réforme aient voulu intervenir. Dans ces Stabat Mater avant la lettre, tout se passe comme si la Vierge portait non seulement son enfant, mais avec lui, déjà et dès le départ, l’histoire de la Passion et de la Rédemption.
Faire naître (et non seulement accoucher) est bien plus qu’un phénomène biologique. En fait, la pensée de la femme participe, autant que son corps, au destin de l’humanité ; son vécu, son portage affectif comptent autant que les capacités physiques. C’est à toute une échographie théologique et psychique que les vierges ouvrantes nous invitent...

Jean-Marie DELLASSUS
Pédopsychiatre et psychanalyste, le Dr Jean-Marie Delassus a créé la spécialité de maternologie au centre hospitalier Charcot à Saint-Cyr-l’École (Yvelines).

 

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